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Ma Gwada, dans tous ses recoins
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17 avril 2008

Au revoir..., Mr Césaire

C_saireAimé Césaire est né en Martinique en 1913.  Son Grand Père est le 1ier enseignant noir de La martinique. Sa Grand-mère lui inculte le goût de la lecture et de l’écriture. Il obtient en 1931 une bourse qui lui permet de suivre des études supérieures à Paris, où il rencontre Léopold Sédar Senghor.

En contact avec de jeunes africains, Césaire et d’autres jeunes vont bientôt prendre conscience de leur identité africaine, et de l’acculturation dont ils sont victimes. En 1934, il fonde la revue l'Etudiant noir avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée. C’est dans cette revue qu’on va lire le mot négritude pour la 1ière fois.

En 1936 il commence à écrire et en 1939 retourne en Martinique où il enseigne au lycée de Fort de France. En 1941, il fonde la revue Tropiques. On est sous le régime de Vichy. Martinique et Guadeloupe sont frappés par un blocus trés dur.  A partir de 1945, date de son élection à la mairie de Fort de France puis à la députation, il mène une double carrière. Il cherche à obtenir la départementalisation, obtenue en 1946.627
En 1947, c’est la fondation de la revue Présence Africaine, avec Alioune Diop.
Il se retire de la vie politique, mais reste à l ‘écoute de ses concitoyens.
Il est mort ce jeudi 17/04/2008, à l'âge de 94 ans.


Pour tous ses combats qui ont permis à l’homme noir de retrouver un peu de sa dignité, Aimé Césaire est qualifié de « éveilleur de conscience ». Il restera un personnage incontournable de la vie martiniquaise, de la vie de Guadeloupéenne (en déplaise à certains) !! et de la vie de tous les peuples opprimés. 
Je vous invite à parcourir ces ouvrages, à le lire, l'écouter, le regarder. Ce nègre a une écriture pas trés évident et accessible, mais d'une beauté sans nom.

Poésie

Cahier d'un retour au pays natal, Paris, Présence africaine, (1939; 1960)

Les Armes miraculeuses (1946; Paris, Gallimard, 1970)

Soleil cou coupé (1947; Paris, Editions K., 1948)

Corps perdu (gravures de Picasso), Paris, Editions Fragrance, (1950)

Ferrements, Paris, Seuil, (1960; 1991)

Cadastre, Paris, Seuil, (1961)

Moi, laminaire, Paris, Seuil, (1982)

La Poésie, Paris, Seuil, (1994)

Théâtre

Et les chiens se taisaient, Paris, Présence Africaine, 1958; 1997

La Tragédie du roi Christophe, Paris, Présence Africaine, (1963; 1993)

Une saison au Congo, Paris, Seuil, (1966, 2001)

Une tempête, d'après La Tempête de William Shakespeare : adaptation pour un théâtre nègre), Paris, Seuil, (1969; 1997)

Essais

Esclavage et colonisation, Paris, Presses Universitaires de France, 1948. Réédition : Victor Schoelcher et l'abolition de l'esclavage, Lectoure, Editions Le Capucin, 2004.

Discours sur le colonialisme, Paris, éditions Réclames, 1950 ; éditions Présence africaine, 1955.

Discours sur la négritude, (1987).

Entretiens

Rencontre avec un nègre fondamental, Entretiens avec Patrice Louis, Paris, Arléa, 2004.

Nègre je suis, nègre je resterai, Entretiens avec Françoise Vergès, Paris, Albin Michel, 2005.

Filmographie 

1994 Aimé Césaire, une voix pour l'histoire (quatre parties), réalisé par Euzhan Palcy

2006 : "Césaire raconte Césaire", DVD, par Patrice Louis, LivresAntilles.com

Bon voyage, Mr Césaire.. J'espère que tous, nous sauront un jour reconnaître la grandeur de votre oeuvre...Merci pour vos combats.

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Commentaires
G
Bienvenu à toi Traca!! N'hésite pas à venir quand tu veux!
T
Bonjour, c'est la première fois que je viens sut ton blog et je tenais à te dire Merci Geiko pour cette petite biographie de M. Césaire,car je ss au college et j'avais besoin de c information
G
J'espère LaMouche que nous sauront nous nourrir de ses pensées pour mieux construire le jeune peuple que nous sommes.
L
Bonjour, c'est la première fois que je viens sut ton blog et je tenais à te dire Merci Geiko pour cette petite biographie de M. Césaire, je l'ai étudié au lycée de Baimbridge et je n'oublierais jamais que c'est à cette période que j'ai à commencé à voir le mot nègresse comme une fierté et non comme une honte. Merci de lui avoir rendu cet hommage, c'est un grand Homme que l'on perd, après Henri Salvador et l'abbé Pierre, nous sommes la relève, DOUBOUT'!!!
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