Les génériques en Gwada
Et voilà que la nouvelle tombe.. La Gwada est classée parmi les 16 départements les plus à la traîne en matière d’utilisation des médicaments génériques. On fait un petit rappel : il n'y a aucune différence entre un médicament original et un générique sur le plan thérapeutique. Ce qui les distingue c'est que l’original a été mis sur le marché avant et a donc bénéficié pendant plusieurs années d'une forte rémunération au titre de l'innovation. Lorsque les droits d'exclusivité sont levés, il est normal que la copie puisse être faite et ce à un coût moindre, pour la collectivité. Dans les pays scandinaves et au Royaume Uni, la part des génériques représente entre 55 et 70 % des médicaments, en volume, contre 18 % en France, et la recherche y est beaucoup plus forte qu'en France.
Donc, La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a décidé de prendre des sanctions : le tiers payant sera supprimé courant janvier-février, pour tous les assurés sociaux qui refuseraient la délivrance par leur pharmacien d'un médicament générique.
Le tiers-payant est un système qui permet d'acheter ses médicaments sans avancer la part remboursée par la sécurité sociale. Un pharmacien qui refuse d'appliquer le tiers-payant oblige l'assuré à payer la part remboursée par la Sécurité sociale avant que celle-ci ne lui soit remboursée. Refuser le tiers-payant n'a pas d'incidence sur le remboursement, au final, des médicaments.
Les Guadeloupéens souvent se dévalorisent.. parce que souvent ils n’ont pas d’infos venant de l’extérieur, ou ne font pas de parallèle avec la Gwada, (Par ex, pour cette info, en Gwada, les journalistes vous présentent l’info comme si la Gwada est LE seul département mauvais élève en matière de générique) donc, je tiens à vous citer les 15 autres départements qui sont dans le MEME CAS que la Gwada : Corse-du-Sud, Martinique, Haute-Corse, Bouches-du-Rhône, Haute-Vienne, Guyane, Val-de-Marne, Rhône, Var, Eure, Essonne, Val-d'Oise, Creuse, Isère, Haute-Loire.
Ouf, les Guadeloupéens ne sont pas si atypiques qu’on veut bien nous le faire croire.